Le puy en velay (photo :le départ du GR 65)

Le clos des pierres rouges,Le Puy en Velay, départ du chemin de St Jacques sur la place du "plot"

Après avoir conquis ce site habité par des Vellaves (tribu gauloise), les Romains s'installent au Puy, alors appelé Anicium.

C'est au Vie siècle que Podium Aniciense commença à prendre de l'importance. À cette époque, et depuis le IIIe siècle, l'évêché se trouvait à Ruessio (Saint-Paulien).

Après la chute de l'Empire romain, les Barbares déferlèrent, Saint-Paulien ne fut pas épargnée. La ville saccagée, ses habitants massacrés, ses maisons romaines détruites, l'évêque Vosy renonça à reconstruire. Il décida alors de se fixer au Puy, dont la position était plus facile à défendre et la situation plus favorable.

À partir du Xe siècle, le Velay devient comté évêché, au profit de l'évêque du Puy. La ville devient la capitale du Velay, siège du comté et de l'évêché. Ainsi Le Puy devint la capitale des Vellaves.

Des miracles ayant été constatés sur le Mont Anis, l'évêque Vosy confia à Scutaire, architecte romain, la mission d'y édifier une église.

Déjà célèbre en raison des guérisons opérées par la « Pierre aux fièvres », qui y conduit même quelques musulmans venus d'Espagne, la ville le devint davantage lorsque saint Louis lui fit don de la Vierge noire. Dès lors, Le Puy connut une très grande prospérité, due à la venue de milliers de pèlerins. Ce pèlerinage du Puy resta, durant tout le Moyen Âge, le plus renommé de France, d'autant que l'une des quatre grandes voies conduisant à Saint-Jacques-de-Compostelle passait par-là. L'évêque Godescalc est cité comme le premier pèlerin de Compostelle en 951.

En 1095, le pape Urbain II désigne l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil comme légat pour la première croisade.
Tour Pannessac

Au moment de la féodalité, le Velay avait été donné en apanage au duc de Guyenne, Guillaume d'Auvergne. En 1162, un différend s'éleva entre celui-ci et l'évêque du Puy. Ce dernier, ayant été molesté, porta l'affaire devant le roi de France Louis VII le Jeune, qui donna raison au prélat et retira son comté à Guillaume pour l'offrir à l'évêque. Dès lors, celui-ci ne releva plus, pour le temporel, que du souverain qui, en 1307, intégra définitivement le Velay au domaine royal, Philippe le Bel partageant désormais sa seigneurie avec le pontife. Ceci, afin de faire pièce aux Polignac, véritable dynastie, la plus illustre de la région, qui rançonnaient les riches pèlerins et les marchands attirés nombreux par la perspective de fructueuses affaires.

Si le roi de France se décida à intervenir, c'est qu'avant lui un pauvre charpentier, Durand, avait déclaré la guerre sainte à ces « Cotereaux. » Ayant reçu mission de la Vierge de réunir les hommes valides, il donna la chasse à ces aventuriers, dont il pendit jusqu'à 500 à la fois. Le goût du sang entraîna ces nouveaux croisés à de tels excès que le roi dut y mettre bon ordre. D'où le traité de partage de 1307. L'évêque, qui s'était appuyé sur les commerçants pour résister aux Polignac, dut consentir des concessions et Le Puy devint une commune élisant ses consuls.

Le Puy, au Moyen-Age, est une ville religieuse mais aussi une ville littéraire prestigieuse. L'académie de Saint-Mayol accueille des étudiants venus de toute l'Occitanie. La ville est également renommée pour ses cours poétiques en langue d'oc.

Le Velay dépend après cette date du gouvernement royal du Languedoc, une sénéchaussée indépendante demeure au Puy jusqu'en 1789.

Outre son pèlerinage, Le Puy doit aussi une partie de sa prospérité à sa dentelle, mentionnée pour la première fois en 1408. Malheureusement, en 1640, le Parlement de Toulouse, assailli de réclamations par les nobles et les bourgeois qui se plaignaient de ne plus trouver de servantes (on comptait à cette époque dans la région 70 000 femmes fabriquant de la dentelle sur leur carreau) en interdit le port sur les vêtements, d'où désolation et chômage chez les dentelières. C'est alors que Saint François Régis, père jésuite, ému de cette situation, parvint à faire annuler la décision du Parlement.

Le Puy résista toujours victorieusement aux attaques des Huguenots cévenols qui firent subir de grands dommages à la ville. L'évêque, Mr de Sénectaire, prit l'épée et revêtit la cuirasse pour repousser au loin les ennemis de la Vierge. Pendant de longs mois, Le Puy se refusa à reconnaitre Henri IV comme roi de France malgré son abjuration.

À la Révolution, le Velay suivit le sort de toutes les anciennes provinces françaises et devint, sous l'Empire, le département de la Haute-Loire avec Le Puy comme chef-lieu.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la 1re DB[2] fin août 1944.

http://www.ot-lepuyenvelay.fr/_fichiers/file/presse/Dossier_de_presse.pdf


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